4ème étape
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4ème étape
Les paroles s'envolent...
Les écrits restent !
 

 


 

Etape pour finaliser par écrit une démarche synodale propre, en faire la synthèse, partager son expérience et la proposer au diocèse.

A Qualité de l’Accueil
B Développement de l’attention locale aux autres
par une amélioration et un accroissement des liens de proximité. (en lien avec la motion A)
C Amélioration de la fraternité entre tous les engagés
D Implication dans la solidarité
E Assemblées attractives et pédagogiques
F Formation humaine et chrétienne
(en lien avec la motion M : Retraite dans la vie – Formation continue)
G Propositions d’actions spécifiques issues de groupes de rencontres
H Ouverture de la Communauté Catholique
(en lien avec la motion N des sœurs du Carmel de Frileuse : Aller vers l’autre - Se connaître - Faire Eglise)
I Visibilité de la Communauté
Contribution à la réflexion sur la société et à l'éveil spirituel
J Œcuménisme, un souffle nouveau dans l’Eglise
(présentée sous l’autorité de Odile Valois, déléguée diocésaine à l’oecuménisme)
K Le dialogue interreligieux
Un facteur de Paix pour mieux vivre ensemble !
L Information et communication
M Retraite dans la vie – Formation continue
Motion préparée par les soeurs du Carmel de Frileuse
(en lien avec la motion F : Formation humaine et chrétienne dans notre secteur)
N Aller vers l’autre - Se connaître - Faire Eglise
Motion préparée par les sœurs du Carmel de Frileuse
(en lien avec la motion H1 : Ouverture de la Communauté Catholiq
ue)
O Au service des familles en deuil : ouvrir à l’Espérance
P La Pastorale en Equipe animatrice
(Motion présentée par l’Equipe diocésaine d’animation)
Q Améliorer les liens entre l’équipe animatrice et les autres instances du secteur.
Motion présentée par l’Equipe diocésaine d’animation
R Marcher ensemble pour l’aumônerie
S Entendre les couples divorcés-remariés
 

 

A Qualité de l’Accueil                                               

Améliorer l’accueil (lieux et contacts humains) était l’une des priorités des précédents synodes. Sur notre secteur, les lieux ont été rénovés et rendus plus attractifs. Des bénévoles se sont organisés en équipes pour assurer des permanences. Certains ont suivi des formations diocésaines, d’autres ont été sensibilisés à l’accueil par des réunions proposées sur le secteur.

Cependant, le contact reçu à l’accueil étant souvent le 1er contact pour des personnes en démarche vers l’Eglise, celui qui laisse une impression et détermine la réaction de celle ou celui qui vient vers nous, la qualité de l’accueil doit toujours être améliorée. De plus, l’accueil en Eglise n’est pas réservé aux lieux de permanence. Il nous faut donc :

  • Travailler l’accueil car la qualité du premier contact est essentielle
     
  • Etudier les mesures à prendre pour toujours l’améliorer, y compris lors des célébrations dominicales ou autres occasions
     
  • Créer une « charte de l’accueil » et mettre en place une formation pour se l’approprier.

A - Commentaires :

L’accueil doit rester l’une des priorités de la Pastorale. Une attitude accueillante doit être partagée, portée par tous les engagés et par la communauté tout entière. Bien entendu, les équipes animatrices, les équipes liturgiques et les différents mouvements, ainsi que ceux qui acceptent cette mission spécifique d’accueil, doivent être sensibilisés à la portée de leur attitude vis-à-vis de toute personne venant vers l’Eglise.

A - Mise en œuvre :

  • Travailler l’accueil : Aux permanences, c’est prendre le temps de «faire vraiment connaissance», par un échange mutuel (se présenter, sa fonction en Eglise, son lieu d’habitation, etc.). C’est expliquer correctement les documents remis (lire avec eux, expliquer le fonctionnement du secteur, etc.). Etre libre et accessible, disponible à tous, quel que soit le service demandé.
     
  • Accueil aux célébrations dominicales : Lorsque c’est possible, en été, les églises pourraient être ouvertes pendant une partie des célébrations. Le village qui accueille la messe doit assurer un rôle d’hôte. L’accueil se fait par un « bonjour », un sourire, la remise de la feuille ou du livre de chants, en allant vers ceux que l’on ne connaît pas, vers les familles qui ont demandé une intention de messe. Les membres de l’équipe animatrice locale peuvent ainsi se rendre visibles ainsi que leur mission. Prêtres et animateurs liturgiques ont aussi un rôle d’accueil par la main tendue avant la célébration, puis par un propos amical au début de celle-ci.

    Il nous faut aussi étudier la mise en place de célébrations d’accueils (ou autres manifestations conviviales) pour les nouveaux habitants des quartiers ou villages (cf. motion B)
     
  • Créer une charte de l’accueil : Toute la démarche d’accueil mérite concertation et formation. Sur le secteur de Limours, une concertation entre les équipes pourrait être engagée au dernier trimestre 2006, puis suivie d’une formation interne, grâce aux personnes déjà formées. Cette méthode n’entraînerait pas de coûts autres que ceux de photocopies.

B Développement de l’attention locale aux autres
par une amélioration et un accroissement des liens de proximité.
(en lien avec la motion A)
  • Améliorer et accroître les liens de proximité par la création d’un maillage par village, hameau ou quartier afin de relayer localement l’accueil et le suivi des personnes et des familles en « recommencement » et des personnes en recherche. Etre présent particulièrement à l’occasion de différentes démarches de leur vie spirituelle et religieuse : baptême, éveil à la foi, catéchèse, aumônerie, mariage, obsèques.
     
  • Offrir écoute, et rencontre avec d’autres familles.
     
  • Organiser des célébrations et temps de convivialité d’accueil par village pour les nouveaux arrivants, jeunes mariés, baptisés...
     
  • Faire circuler l’information dans le réseau de personnes relais dans le respect d’une charte de confidentialité.

B - Commentaires :
Des familles sont en « recommencement » lorsqu’elles accompagnent leur enfant à l’éveil à la foi, au catéchisme et en aumônerie. De même, à l’occasion des demandes de sacrement – baptême, mariage, obsèques – nous préparons et assistons les familles. Mais ces contacts restent furtifs, ponctuels. Aucune démarche n’est engagée pour créer un lien inscrit dans la durée ; pour proposer un chemin spirituel.
Nos villages et quartier sont souvent privés de lieux naturels de rencontres. Il nous faut donc aller au contact des habitants et saisir toutes les occasions d’échanges et de rencontres pour nouer des liens de proximité. Nous devons nous organiser pour vraiment connaître ceux qui viennent vers l’Eglise et construire une relation durable, créer des « maillages ».
- Mise en œuvre :

 Demander aux membres des équipes animatrices, liturgiques, mouvements et services implantés dans les villages ou quartiers de se rendre « visibles » aux yeux des habitants ; de créer, avec des chrétiens référents, un « groupe relais » de village ou quartier. Pour les personnes concernées, la charte d’accueil (proposée dans la motion A) sera adaptée et proposée en partage afin que chacun puisse se l’approprier.

 Une sensibilisation sera effectuée auprès des animateurs des mouvements, qui sont les premiers contacts avec les personnes venant vers l’Eglise à l’occasion d’un sacrement, afin de construire avec eux les conditions d’une offre de suivi, d’une action complémentaire (ex. proposition de : rencontre pour simplement mieux se connaître ; partage dans un groupe de parole entre parents d’enfants d’un âge donné).

Un accompagnement et une formation sur le secteur aideront les animateurs et personnes « référentes » à entrer dans cette nouvelle démarche. Une organisation leur sera proposée pour en faciliter la réalisation.

 Pour permettre d’identifier les acteurs en Eglise (mouvements et services), il leur sera proposé de se rendre visible et accessible par les habitants, en affichant leurs noms, coordonnées et photographies dans les lieux d’accueils et églises.

L’organisation de célébrations et temps conviviaux s’effectuera dans chaque paroisse et sera mise en œuvre par les équipes locales au niveau de chaque groupement.

Cette démarche peut être impulsée à l’automne 2006 pour se développer progressivement (fonctionnement 2007, maturité 2008, féconde 2010). Elle occasionnera quelques coûts pour la formation, la communication et la convivialité.

C Amélioration de la fraternité entre tous les engagés

Renforcer dans le secteur les liens entre les personnes actuellement et anciennement engagées dans l’Eglise.

C - Commentaires :

Les bénévoles qui participent à la vie de l’Eglise dans les mouvements et services d’un secteur ne se connaissent pas toujours et ne connaissent pas non plus forcément leurs activités réciproques (projets, contenu, calendrier…).

On assiste parfois à une juxtaposition d’initiatives et d’activités, de bonnes idées et d’intentions qui peut mener à une certaine individualisation et une certaine confusion. De même, ce manque de liens peut nuire à la réalisation d’actions possibles en communion entre mouvements (par exemple, préparation conjointe de messe entre personnes du Mouvement des chrétiens retraités et adolescents !).

Par ailleurs, un engagement très fort dans les mouvements et services peut compromettre l’équilibre familial.

Enfin, les personnes antérieurement engagées dans la communauté représentent une richesse humaine et spirituelle à garder mobilisée.

Aussi, porter attention aux autres et à leur travail, c’est permettre à chacun de se situer au sein de la communauté chrétienne et par voie de conséquence de renforcer celle-ci.


C - Mise en œuvre :

Il sera demandé aux équipes animatrices (dont c’est en partie le rôle) d’organiser une fois par an une rencontre (type forum) des différents mouvements, associations et services du secteur. Cette rencontre, proposée dans un cadre convivial ouvert aux familles des engagés, permettra d’élargir et de renforcer la communication entre ceux-ci, de diffuser les projets et les calendriers d’actions pour l’année à venir, d’en débattre et de partager.

La mise en œuvre de ce projet peut s’effectuer sans délai et sans surcoût financier.

D Implication dans la solidarité

Des catholiques qui oeuvrent dans des associations, confessionnelles ou non, impliquées dans la solidarité souhaitent
  • faire partager le souci de l’autre au plus grand nombre ;
     
  • aider les chrétiens, qui ont généralement ce souci de l’autre, à voir les «pauvretés» vécues à proximité ;
     
  • les encourager à entrer dans l’action révélant ainsi à tous ce qu’est « vivre l’Evangile ».

Pour cela, ils proposent de :

  • Regrouper les personnes qui ont le souci de la solidarité pour en promouvoir le développement dans la communauté catholique du secteur de Limours en partage et en lien avec des associations et organisations non confessionnelles (ex. Carrefour des solidarités, C.C.A.S, maisons de retraite, etc.).
     
  • Participer aux manifestations et actions organisées sur le secteur par différentes associations confessionnelles ou non, et :
    •  proposer la réalisation d’une action commune à toutes les associations à l’occasion de la semaine de solidarité ;
    •  faire connaître et soutenir ces actions, notamment celle initiée par « l’Equipe Accueil Familles » de notre secteur en lien avec le Secours catholique.
       
  • Traiter de ces thèmes dans les moyens d’information gérés par le secteur (journal AFV, site, célébrations …) (cf. motion L – Information et communication).

D - Commentaires :
Rappelons-nous les 2 commandements essentiels de Jésus (Mt 22,36-40) :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit » et
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Mais le prochain, qui est-il ? Le prochain, c’est tout humain. C’est l’autre, quel qu’il soit. L’attention aux autres doit donc s’étendre au-delà de nos communautés, de nos voisins et des catégories sociales auxquelles nous appartenons. La vie n’offre pas le même niveau de chance à chacun, et nos sociétés n’ont pas la capacité de le corriger. Elles génèrent trop de pauvretés (insuffisance de revenus, de formation, solitudes diverses, problèmes de logement, etc.).

Sur notre secteur, la solidarité est essentiellement mise en œuvre par des associations non confessionnelles, qui comprennent néanmoins un pourcentage important de membres venant de notre communauté.

La doctrine sociale de l’Eglise et la position de la commission des évêques de France sont peu connus.

D - Mise en œuvre :

  • Réunir une équipe de personnes du secteur engagées dans la solidarité. Organiser une rencontre entre les responsables d’associations, confessionnelles ou non, et des organismes locaux engagés dans la solidarité ; afin de créer une réelle synergie entre tous, leur proposer une action commune à l’occasion de la semaine de la solidarité, en novembre (genre MELI MELO solidarité du style du MELI MELO d’animations culturelles existant sur la CCPL). Proposer d’organiser des tables rondes, de réaliser des documents en commun afin de faire connaître les domaines d’intervention de chacun.
     
  • Utiliser les moyens de communication du secteur pour informer sur les actions de solidarité locales, et sur la doctrine sociale de l’Eglise et la position de la commission des évêques de France sur ces sujets.

Des catholiques du secteur sont volontaires pour engager ces actions, rapidement, sans charge financière.

E Assemblées attractives et pédagogiques

Un peu de pédagogie et de catéchèse dans des assemblées liturgiques plus engageantes.

E - Commentaires:
Nos célébrations sont parfois peu « attractives » pour les pratiquants réguliers ou pour les pratiquants occasionnels (à Noël ou à Pâques par exemple) : manque de repères liturgiques forts et d’une certaine solennité, choix de chants peu connus ou mal adaptés aux circonstances et à l’assistance, mauvaise compréhension, ou incompréhension de certains textes ou rites…. Si la culture « n’est plus ce qu’elle était », il nous appartient d’organiser ce qu’elle sera demain.
Selon la situation des groupements et le type d'assemblée, la communication, la pédagogie mais aussi les aspects matériels doivent faire l’objet d’un plus grand examen.

E - Mise en œuvre :
Le célébrant pourra, chaque fois que possible dans une célébration, mettre à profit une occasion pour délivrer une petite catéchèse rapide et simple sur un point en rapport avec la liturgie (lecture, termes employés, rite, célébration, chant…).

L’équipe liturgique veillera à la qualité des lectures par la formation des lecteurs, à la qualité des chants par la formation de l’assemblée et à la qualité des lieux (sonorisation, entretien, confort/chauffage, informations, etc.).

La formation des lecteurs peut représenter un coût de formation.

F Formation humaine et chrétienne
(en lien avec la motion M : Retraite dans la vie – Formation continue)
 

Enrichir le bénévolat des laïcs en développant leur formation et leurs connaissances.

F - Commentaires :
Beaucoup de bénévoles participent à la vie de l’Eglise dans chaque groupement et chaque secteur en prenant sur leur temps personnel, professionnel et familial ; ils n’ont pas toujours l’occasion ou les moyens de se former. Beaucoup d’autres hésitent à se lancer par manque d’expérience, de connaissances et d’accompagnement moral et intellectuel. Il y a souvent un gisement de bonnes volontés qui permettrait de mieux répartir et de renouveler les charges à assumer entre tous.
L’offre de formation du diocèse est mal connue et parfois mal adaptée (date, coût, lieu). Peut-être faudrait-il davantage que la formation « aille vers les autres » au lieu que les autres aillent vers elle ?
Si certaines formations existent (retraite dans la vie, conférences, groupes bibliques), la connaissance des grands textes catholiques (encycliques) est mal connue et mal diffusée, tout comme certaines prises de position de l’épiscopat français.

F - Mise en œuvre :
Il conviendrait de définir préalablement les formations spécifiques nécessaires ou utiles pour accompagner les missions confiées à chacun. Des cycles de formation adaptées à celles-ci pourraient être organisés à l’échelon diocésain et dispensés par secteur.

Au plan financier, il convient de créer un fond de financement spécifique pour ces formations et pour les bénévoles professionnellement salariés d’entreprise, communiquer sur les possibilités ouvertes par la législation du travail en matière de droit individuel à la formation (DIF).

G Propositions d’actions spécifiques issues de groupes de rencontres

Propositions diverses issues des groupes de rencontres « aller vers l’autre » :

  • Essayer de répondre à la demande de nombreux pratiquants et non pratiquants, d’assurer une ouverture ponctuelle par rotation de nos églises, hors des offices.
     
  • Créer une médiathèque par groupement, sur une base de mise en commun pour échanger et partager entre adultes, entre enfants, et entre adultes et enfants.
     
  • Proposer une journée porte ouverte pour l’Eveil à la Foi et pour le début de la catéchèse.
     
  • Organiser une rencontre entre enfants du catéchisme (CM2) et de l’aumônerie (6è) pour faire connaître l’action de l’aumônerie et favoriser la transition.
     
  • Donner une place plus marquée à la Fête de Notre Dame de Fatima le 13 mai, en partage avec les membres de notre communauté d’origine portugaise.

G - Commentaires :
La démarche synodale a permis des échanges dont sont issues des propositions d’actions. Plusieurs d’entre elles ont été immédiatement mises en œuvre sur le secteur de Limours. Même si leur caractère ne répond pas parfaitement à l’esprit habituel des motions synodales, nous en présentons certaines pour démontrer l’intérêt de ces rencontres et encourager leur réalisation dans la durée.

  • Ouverture des églises : Nous connaissons les problèmes : dégradations, vols, etc. Il nous faut donc étudier la possibilité d’organiser une ouverture ponctuelle par rotation de nos églises. Les expériences tentées jusqu’alors n’ont pu être poursuivies, faute de bénévoles en nombre suffisant. De nouvelles tentatives seront faites.
     
  • Autour des équipes d’Eveil à la Foi, de catéchèse et de l’aumônerie : Des parents ont proposé des actions susceptibles de favoriser les échanges entre eux, entre les enfants et les différents niveaux de la catéchèse. Ils proposent aussi d’ouvrir plus largement leurs groupes aux parents « plus frileux » pour permettre de découvrir les méthodes pédagogiques utilisées, et le bonheur des enfants catéchisés.
     
  • Les membres de notre communauté d’origine portugaise sont une vraie richesse pour notre secteur pastoral. Ils vénèrent tout spécialement « Notre Dame de Fatima » et seraient heureux que nous partagions avec eux la célébration de sa fête le 13 mai.

G - Mise en œuvre :

  • Ouverture des églises : proposer des ouvertures ponctuelles, mais annoncées (un jour par semaine à la belle saison) en recrutant hors des pratiquants habituels. Un chauffage d’appoint, à financer par la paroisse, est parfois nécessaire !
     
  • Autour de la catéchèse : Création par les parents qui l’ont proposé, d’une médiathèque à partir de livres, CD, DVD offerts par des familles lorsque adultes et enfants n’en ont plus l’usage. Organisation de temps d’échanges inter-générations sur cette base de « mise en commun » à la fois des ouvrages, mais aussi des réflexions, interrogations, réactions des enfants, etc. Expérimentation dès l’automne 2006.
     
  • Fête de Fatima : Réfléchir, avec les membres de notre communauté d’origine portugaise, comment proposer un partage à l’ensemble du secteur car, selon les années, le calendrier est plus ou moins favorable à une réunion de tous ce jour là

H Ouverture de la Communauté Catholique
(en lien avec la motion N des sœurs du Carmel de Frileuse : Aller vers l’autre - Se connaître - Faire Eglise)

Poursuivre sur le mode des rencontres de la démarche synodale, des temps d'échange par petits groupes sociaux, sur des sujets économique, d'intérêt culturel ou social. Organiser un temps fort proposé à tous pour partager un choix d'expériences, à travers des témoignages, sur ce qu'apporte la démarche « d'aller vers les autres ».

H - Commentaires :
Nous savons tous que, vue de l’extérieur, la communauté catholique, peut être perçue comme repliée sur elle-même, en contre-témoignage de sa mission. Il nous faut donc travailler davantage à aller à la rencontre des autres.
Lors des groupes de rencontre de la démarche synodale, voici ce qui s’est exprimé :
De la part de personnes extérieures à la communauté (non pratiquants, athées…) étonnement, curiosité, puis adhésion au principe de ces temps d’échange sur des sujets, en général peu abordés.
A l’intérieur de la communauté, nous avons constaté, que dans les mouvements (aumônerie, catéchisme, équipe Espérance …) les animateurs, très pris par la mission qu’ils ont acceptée, n’ont pas toujours le temps d’échanger, de se connaître au-delà des nécessités de l’action, et même parfois, pas le temps de se poser pour évoquer entre eux leur propre ressenti.
Par ailleurs, les membres de la communauté, jeunes et moins jeunes qui ont participé aux temps forts que nous avons eus pendant cette année, ont exprimé le désir de retrouver ces mêmes formules à l’avenir.

Donc pour répondre à ces différentes perceptions, avec la base indispensable d’avoir une attitude d’ouverture d’esprit et toujours … d’accueil de l’autre, il est proposé de : poursuivre….

H - Mise en œuvre :
  • Comment ?
    Constitution d'un groupe pilote de quelques personnes, en lien avec le secteur, qui propose un programme de rencontres et d'échange dans et hors de la communauté par petits groupes, et un temps fort annuel. Echanges sur ce qui motive, engage, est source de difficultés ou de joie. Collecte des réactions.
    La difficulté sera d'ouvrir réellement à la participation de personnes en marge ou hors de la communauté.
     
  • Par qui ?
    Groupes de rencontre pour des personnes concernées par un engagement ou une catégorie socio professionnelle, avec participation de membres du groupe pilote.
    Journée de temps fort proposée à toute la communauté avec des témoignages provenant des échanges des groupes de rencontre. L'organisation du temps fort nécessitera la contribution large des équipes de logistique et des engagés dans les divers mouvements et activités.
     
  • Où ?
    Les groupes se réunissent dans un lieu de leur choix qui puisse mettre chacun à l'aise pour échanger.
    La journée temps fort se passe dans un lieu convivial à retenir à l'avance. Si possible un parc avec deux ou trois salles pour accueillir adultes, jeunes et garderie enfants (100 à 200 participants).
     
  • Quand ?
    Lancer le projet à la messe de rentrée de secteur en octobre. Prévoir la journée de temps fort vers fin avril.
     
  • Combien ?
    Dépenses de communication (tracts, questionnaire éventuel) sur le budget du secteur.
    Dépenses pour la journée temps fort (contribution d’alimentation, fleurs - généralement prêtées - et on suppose que la salle est offerte gracieusement).



I Visibilité de la Communauté
Contribution à la réflexion sur la société et à l'éveil spirituel
  • Organiser des rencontres-débats, conférences, sur des sujets de société intéressant un large public, avec parfois des carrefours par petits groupes pour faciliter l'échange et la rencontre. Faire connaître et comprendre les positions de l’Eglise sur les grandes questions qui agitent l’Eglise et la Société.
     
  • Promouvoir également des conférences mêlant des scientifiques du secteur et des spécialistes d'autres domaines pour favoriser la réflexion et les échanges inter-générations. Inscrire ces programmes dans la durée.

Proposer des regards croisés, en tolérance, sur notre société et ce qui fait sens. … réfléchir ensemble et en débattre.

I - Commentaires :
Cette proposition de rencontres-débats sur les grandes questions qui agitent l’Eglise et la Société  (situation du catholicisme dans le monde, développement et danger des sectes, chute des vocations en Occident, célibat des prêtres, ordination des hommes mariés, œcuménisme, dialogue interreligieux, rapprochement de Rome avec les chrétiens intégristes …, économie, social, éducation, environnement, immigration, mondialisation, sexualité, sciences, problèmes éthiques… en particulier ceux sur lesquels s’expriment les évêques de France )
répond à plusieurs fonctions :

- nous permettre d’approfondir notre réflexion sur les problèmes de la société d’aujourd’hui
- partager cette réflexion avec le plus grand nombre de personnes de sensibilités et d’opinions différentes
- débattre de tous sujets, sans tabou.

Il est important de réfléchir « ensemble », d’être informés, de se former, et de prendre en toute connaissance de cause nos responsabilités de chrétiens et de citoyens dans notre époque, face aux problèmes actuels, et dans un esprit d’ouverture.

De plus, dans un groupe de rencontres du synode regroupant des personnes issues du monde scientifique a été pointé la mono-culture scientifique de notre secteur et la pauvreté actuelle des échanges inter disciplinaires propres à permettre une vision humaine de notre société et de la mondialisation. Notre communauté peut jouer un rôle moteur dans ce domaine en aidant chacun, croyant ou incroyant, à une prise de conscience dans le sens d'un éveil de sa dimension spirituelle.

I - Mise en œuvre :

  • Constitution d'une petite équipe qui propose à l'équipe de secteur des sujets de rencontres-débats pour tout public, et des conférenciers. Programmation de deux à trois rencontres par an.
    Prévoir des questionnaires pour le retour de ces conférences-débats. Analyse des retours et communication dans les supports d’information du secteur.
     
  • Obtenir la mise à disposition gratuite de salles sur le secteur (salles communales) ou inviter dans les églises. Anticiper pour disponibilité des salles et publicité.
     
  • Prévoir des frais de déplacement ou indemnité pour le ou les conférenciers pouvant être amortis par des participations financières du public. Frais de publicité (tracts, affiches).

J Œcuménisme, un souffle nouveau dans l’Eglise
(présentée sous l’autorité de Odile Valois, déléguée diocésaine à l’oecuménisme)
  • Encourager le clergé (prêtres, diacres, religieux, séminaristes), les Catholiques engagés dans l’Eglise, à participer à la démarche œcuménique décidée depuis Vatican II.
     
  • Leur donner la formation et l’information suffisantes pour qu’ils contribuent au dialogue avec les autres Eglises, selon la volonté de Jésus-Christ « Que tous soient un… » (Jn 17, 21).
    Permettre de témoigner ainsi de l’ouverture d’esprit des Catholiques vis-à-vis des membres des Eglises-Sœurs ou séparées.
     
  • Inciter à prévoir des rencontres favorisant, dans un respect mutuel, la compréhension des différences religieuses, ecclésiales, cultuelles et culturelles.

Cette proposition est faite pour que davantage de personnes s’engagent dans le dialogue avec les autres Eglises pour une connaissance mutuelle, en vue d’un partage.
Elle peut se faire avec tous les chrétiens, clercs et laïcs, car c’est ensemble, que nous avons à porter la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, en respectant sa volonté de nous voir unis, avec nos diversités (Charte Œcuménique Européenne).

J - Commentaires :
Lors du Concile Vatican II, l’Eglise catholique s’engageait de manière officielle et « irréversible » dans le mouvement œcuménique qui consiste à travailler au rapprochement des Eglises, séparées au fil des siècles.
Il est devenu une priorité du pontificat de Benoît XVI, dans le sillage des papes précédents. A leur suite, les Chrétiens ont à « recevoir » les textes du Concile, à se former, à se connaître.
L’enjeu est de taille ! Le scandale de la désunion entre les Eglises chrétiennes empêche l’évangélisation de tous les hommes, la rencontre ensemble des frères des autres religions…

Sur le terrain, le sujet fait l’objet d’attitudes contradictoires parmi les Catholiques. Certains, non-pratiquants, sont ouverts aux principes de l’œcuménisme alors qu’un grand nombre de catholiques pratiquants réguliers sont peu enclins à participer à des rencontres avec des membres des Eglises protestantes et orthodoxes…
Pas plus que bon nombre de prêtres et diacres déjà pris par leurs ministères et peu préparés à cette mission.

J - Mise en oeuvre :

Après décision et argumentation de l’évêque justifiant le bien-fondé de cette politique de l’Eglise pour répondre au vœu du Christ :

Programmation d’une formation diocésaine et dans les secteurs, 5 ou 6 rencontres, 1h30 :

  • Sensibilisation à l’œcuménisme : enjeux, bases scripturaires, documents de l’Eglise depuis Vatican II.
     
  • Connaissance des Eglises : orthodoxes, réformées, anglicanes, luthériennes, baptistes, évangéliques : ce que nous avons en commun, nos divergences, les organismes œcuméniques officiels et privés, leur action.
     
  • Commentaire de la « Charte Œcuménique Européenne », promulguée le 22 avril 2001.

Les demandes des Secteurs pourront être étudiées avec le Service diocésain pour l’œcuménisme qui fournira les personnes susceptibles d’y répondre…

K Le dialogue interreligieux
Un facteur de Paix pour mieux vivre ensemble !

En référence à la « Déclaration sur l’attitude de l’Eglise à l’égard des religions non-chrétiennes (Nostra Aetate) du Concile Vatican II, « invitant au dialogue avec ceux qui suivent d’autres religions … » … « pour une fraternité universelle excluant toute discrimination »…, les personnes sensibles à ce message et désireuses de mettre en pratique cette déclaration, souhaitent :
  • Encourager les actions des services diocésains des relations avec le Judaïsme et avec l’Islam, ainsi que les initiatives visant à la rencontre déjà prises dans les secteurs, grâce à une recommandation argumentée émise par notre évêque.
     
  • Diffuser dans le secteur de Limours les informations relatives au dialogue interreligieux proposé par le diocèse et dans les secteurs voisins.
     
  • Organiser des rencontres entre jeunes du catéchisme et de l’aumônerie et ceux d’autres traditions.

K - Commentaires :
La pluralité des religions est un état de fait dans la société française et dans notre environnement proche. Nous vivons dans une société composée d’athées, et de croyants de diverses religions (juifs, musulmans, bouddhistes …), et nous sommes appelés, ainsi que nos enfants, à vivre avec eux. Une meilleure connaissance de l’autre dans sa spécificité (culture, environnement, religion) est facteur de paix, et le dialogue interreligieux est une composante importante de cette connaissance. Des catholiques sont intéressés par cette démarche mais sont peu informés de ce qui se pratique déjà. A proximité de notre secteur, les initiatives prises doivent être encouragées et portées à la connaissance de tous pour favoriser ce début de dialogue (conférences du rabbin Philippe Haddad ; rencontres entre rabbin, imam et prêtre ; association de personnes de différentes religions «Inter-Accueil Essonne» qui offre un service d’écoute et d’accueil local ; conférences-débats pour un large public sur des thèmes touchant au dialogue interreligieux ; soirées de rencontre, de partage et de prières entre juifs, chrétiens et musulmans proposées par les « Fils d’Abraham en marche »,etc.).

K - Mise en œuvre :

  • Encourager : en priorité, un encouragement affiché de notre évêque pour le développement du dialogue interreligieux est nécessaire afin d’y sensibiliser les équipes pastorales et animatrices.
     
  • Diffuser l’information dans le secteur : Une personne volontaire du secteur assurera un relais des informations diffusées par les services diocésains et les réseaux associatifs du dialogue interreligieux, vers les responsables et diffuseurs terrain des différents médias, préalablement sensibilisés à l’intérêt de cette mission. Ceux-ci transmettront cette information, à l’ensemble des habitants du secteur de Limours, par tous les moyens de communication habituellement utilisés : affichage dans les accueils et églises, articles et annonces dans le journal de secteur, rubrique spécifique sur le site du secteur, etc.
    Cette action pourra être mise en œuvre dès la rentrée 2006, à titre expérimental. Elle n’induit qu’une charge financière réduite aux photocopies de documents à afficher.
     
  • Organiser des rencontres : Les animateurs de catéchèse et de l’aumônerie seront mis en rapport avec d’autres groupes ayant vécu des rencontres avec des jeunes d’autres religions.
    Cette action pourra être mise en œuvre dès la rentrée 2006, à titre expérimental. Elle n’induit aucune charge financière.

L Information et communication

L’information et la communication sont le moyen transversal indispensable à la réalisation de toutes les motions que nous présentons, et sont essentielles à l’évangélisation. Il nous faut donc nous donner les moyens de l’efficacité pour que les efforts faits par chacun au service de notre Eglise, avec foi, enthousiasme et souvent passion, aient une chance de rencontrer l’objectif que l’on s’est fixé.

Ainsi, sur le secteur de Limours, il est proposé de :

a) déterminer une politique d’information et de communication, de coordonner les différents moyens existants et à venir (site web, blogs, journal « Au fil de la Vie », Feuille verte, affichages, présence sur les forums, etc.), de les harmoniser et développer afin d’en optimiser l’efficacité.

b) faire connaître l’action de notre Eglise et du secteur au plus grand nombre en tentant d’atteindre par les médias extérieurs (presse régionale, TV régionale) le public qui ne fréquente pas l’Eglise ; de même, faire connaître les manifestations qui peuvent intéresser les chrétiens au-delà de notre zone géographique en faisant relayer l’information dans les médias tels que Corbiniana, le site de l’évêché, Radio Notre Dame, etc.

L - Commentaires :
Dans notre époque hyper médiatisée, chacun est submergé par trop d’informations. La communication (c’est-à-dire le fait d’être en relation avec quelqu’un, en liaison, en rapport, en échange) y est souvent perdante. Nous lançons une information, sommes persuadés qu’elle atteint son destinataire, et celui-ci, trop sollicité, l’a classée, oubliée, perdue. Il est également de plus en plus difficile de s’assurer que l’information, le message que l’on veut transmettre sur telle ou telle action, va atteindre tous ceux que l’on aimerait sensibiliser.

Cela passe par la nécessité de donner une identité propre au secteur catholique de Limours, d’en favoriser la mémorisation par la répétition dans tous les documents et médias des différents supports utilisés en harmonisant leur présentation (par ex. : par la mise en place d’une charte graphique). Tout ce qui touche à la diffusion de l’information doit aussi faire l’objet d’une étude.

« Au fil de la Vie », notre journal bimestriel, est un excellent support très bien distribué dans tous les foyers du secteur de Limours. Cependant, pour améliorer la diffusion de nos messages, il faut démultiplier les médias permettant d’atteindre le public qui ne fréquente pas régulièrement nos églises. Une action de relation presse doit être mise en place à cet effet.

L - Mise en œuvre :

 a) Créer dès maintenant un comité de pilotage réunissant des bénévoles ayant des compétences dans les domaines de l’information et de la communication, en y associant les responsables des supports existants, des représentants des groupements, des services et mouvements du secteur. Il devra répondre aux objectifs de cette motion (dont la collecte des informations auprès des mouvements) sans augmentation du budget actuel dédié aux opérations de communication ou en assurant le financement du surcoût nécessaire.

 b) Former une petite équipe de volontaires (2 à 3 personnes) à l’action de relation presse pour créer un lien régulier avec les médias extérieurs.

M Retraite dans la vie – Formation continue
Motion préparée par les soeurs du Carmel de Frileuse
(en lien avec la motion F : Formation humaine et chrétienne dans notre secteur)

Pour les chrétiens plus engagés (sans exclusive) qui sentent le besoin d’approfondir leur foi et leur connaissance du Christ dans l’évangile, pour en imprégner et (re)vitaliser leur vie :
  •  Renouveler et poursuivre autant que faire se peut ce qui s’est déjà «inventé» et réalisé sur le secteur de Limours avec le Père Michel Bureau et les religieuses qui lui ont succédé.

M - Commentaires :
Ces dernières années des « retraites dans la vie » ont été proposées aux membres de la communauté catholique du secteur de Limours. Dans un premier temps, elles ont été initiées et animées par le Père Michel Bureau (sous forme de méditations bibliques en soirée dans la période de l’Avent), puis par des religieuses (sessions offertes le samedi matin).

Nous sommes très conscientes de la valeur et de l’intérêt de cette démarche, et les bons échos que nous avons eus de l’expérience faite semblent être une invitation à poursuivre.

M - Mise en œuvre :

  •  Actualiser la mise en œuvre et se donner les moyens pour continuer, avec un formateur (prêtre, religieuse, laïc déjà formé…). Les membres de la famille ignorantin ont un don pour cela.

N Aller vers l’autre - Se connaître - Faire Eglise
Motion préparée par les sœurs du Carmel de Frileuse
(en lien avec la motion H1 : Ouverture de la Communauté Catholiq
ue)

Pour tout public intéressé, par groupes sociaux divers, invités de façon large à se rencontrer autour de centres d’intérêt communs, ou de questions précises,
  •  renouveler et poursuivre autant que faire se peut les rencontres déjà faites à l’occasion de cette mission synodale. L’intérêt manifesté par les personnes qui ont répondu une première fois prouve le besoin de ces réunions d’écoute et de partage sur les grandes questions de la vie, des valeurs, des projets, des engagements, du religieux…
     

N - Commentaires :

Les démarches déjà réalisées dans le secteur semblent répondre à une véritable attente. Si l’on en juge d’après les réactions qui nous ont été retransmises des différents groupes qui se sont réunis, l’accueil a été spontanément positif, cordial, intéressé ; offrir des lieux de dialogue où exprimer ce qui est profond et vital a été rendu possible et ressenti comme une “nouveauté” qui peut faire contrepoids à l’anonymat, à la solitude et l’isolement, au mal-être des personnes (qui “compensent” (?) dans la fuite, la drogue, le suicide…).

Les liens créés peuvent ouvrir plus largement sur d’autres groupes, sur les paroisses et associations, permettre des échanges d’informations, de renseignements, d’adresses… pour constituer des réseaux plus humains et conviviaux…

N - Mise en œuvre :

  • Cette proposition pourrait être mise en oeuvre par les membres de l’équipe synodale qui ont mis en route, mais qui pourront être relayés par les participants.

O Au service des familles en deuil : ouvrir à l’Espérance

La mission essentielle de l’Equipe Espérance, au nom de la communauté chrétienne du secteur, est d’accueillir toutes les familles qui viennent de perdre un être cher, qu’elles soient croyantes ou éloignées de l’Eglise.

Il est important, pour chacun des membres, d’être disponible intérieurement pour être vraiment à l’écoute de ce que vivent ces familles afin de respecter leurs désirs.

Cette mission ne peut se vivre qu’en équipe, dans la prière, la formation et la convivialité.

Pour poursuivre sa mission, l’Equipe Espérance souhaite bénéficier encore de formations sur la parole de Dieu ; sur les rites (différences régionales ou autres…) ; sur la conduite d’entretien.

Il serait aussi souhaitable qu’une suite soit donnée à la relation établie au moment du deuil pour renforcer les liens tissés au plan humain et répondre à l’éventuel désir de contact avec l’Eglise.


O
- Commentaires :
C’est en appui sur la pratique de sa mission que l’Equipe Espérance exprime ce qui suit :
Parole de Dieu - En équipe funérailles il nous paraît nécessaire de consacrer du temps pour un partage d’évangile. C’est une grande richesse, un moment privilégié qui nous permet de nous imprégner de la parole de Dieu, de la vivre ensemble avec nos prêtres. Par la compréhension de l’Evangile nous pouvons être un peu plus à l’aise avec les familles qui nous demandent des explications ou qui se reposent sur nous pour le choix des textes ou lorsqu’elles sont en colère contre Dieu. Pour ces familles la mort est souvent une remise en question.

Accueil des familles - Nous devons
  •  travailler à ce que notre disponibilité spirituelle nous permette d’être prêt à célébrer des funérailles ; être au service des familles en deuil avec pour priorité, l’écoute de l’autre. Nous situer toujours sur le plan humain, avoir une attitude fraternelle, sans a priori. C’est par cet accueil, ce respect, cette considération, que « quelque chose peut se passer » pour la famille lors de la célébration ;
     
  •  faire confiance à l’Esprit Saint quand les situations sont difficiles et que l’on a peur de mal faire ;
     
  •  dans tous les cas, rester humble.


Equipe funérailles - Pour qu’une équipe « fonctionne », il faut

  •  respecter les personnalités de chacun pour apprendre à travailler ensemble ;
     
  •  veiller à n’écarter personne, chacun est unique ;
     
  •  savoir dire « non » quand nous n’avons pas la disponibilité d’esprit ou que nous en faisons trop (enchaîner les funérailles peut être néfaste ; risque de professionnalisation et/ou d’épuisement) ;
     
  •  ne pas oublier que nous représentons l’Eglise.


Rites - Se rappeler qu’il faut soigner le déroulement de la cérémonie qu’il y ait dix ou cent personnes, que le défunt soit connu ou anonyme ; ne pas être rigide même si le défunt et/ou sa famille sont peu ou pas croyants.

O - Mise en œuvre :

  •  Suivre et initier les formations du diocèse et du secteur adaptées aux attentes définies.
     
  •  Suivre, autant que faire se peut, avec les « équipes relais de voisinage » (cf. motion B), les familles rencontrées lors de décès et par un contact aux dates anniversaires.

P La Pastorale en Equipe animatrice
(Motion présentée par l’Equipe diocésaine d’animation)

Les textes du « Courage de l’Avenir » concernant les équipes animatrices sont mal connus, plus ou moins bien assimilés et partiellement mis en pratique.

La notion de secteur comme unité pastorale de base n’est pas admise partout.

Peu de projets pastoraux, lorsqu’ils existent, servent de base à la vie et aux actions des équipes animatrices.


P - Commentaires :
L’équipe animatrice doit prendre soin de la communauté pour qu’elle avance sur son chemin de Foi :
  •  La communauté peut être définie au sens le plus strict par tous les baptisés du secteur, mais aussi avec un sens plus large allant jusqu’à tous les habitants du secteur. En aucun cas, elle ne se limite aux paroissiens du dimanche.
     
  •  En tant qu’équipe devant remplir le rôle d’animation de la communauté paroissiale, elle doit s’efforcer d’y établir et d’y maintenir une ambiance conviviale et chaleureuse qui témoigne vis-à-vis de l’extérieur de la manière dont la foi en Jésus-Christ nous épanouit dans la vie quotidienne.
     
  •  Elle doit soutenir et éveiller les divers mouvements et services en respectant et en acceptant leurs différences, dans la limite du convenable.
     
  •  Elle doit faire attention aux fondements de toute communauté ecclésiale, à savoir : la pratique de la « Charité », la proclamation de la parole, la célébration des sacrements. Elle doit s’assurer de l’existence de ces trois piliers et développer autant que faire se peut, ceux qui sont les plus faibles.
     
  •  Un réel partage de la responsabilité pastorale doit se faire entre les prêtres et les laïcs impliqués, de façon harmonieuse.

P - Mise en oeuvre :

  •  Repérer les dons et charismes de chacun et oser se faire confiance. Chacun a une pierre à apporter à l’édifice. Nous sommes tous égaux devant la tâche à accomplir : la construction du Royaume.
     
  •  Ne pas vouloir tout faire, mais œuvrer pour que tout soit bien fait
     
  •  Compléter le Courage de l’Avenir, en précisant la notion de communauté, l’importance des lettres de mission, l’équipe est envoyée par l’Evêque et doit rendre compte de sa pastorale devant la communauté.
     
  •  Au minimum remettre le Courage de l’Avenir à chaque membre d’une équipe animatrice.
     
  •  Elaboration d’un projet pastoral émanant de la communauté, rédigé par l’équipe animatrice et dont le degré d’avancement est évalué chaque année devant la communauté.
     
  •  Donner des objectifs pastoraux diocésains clairs et les communiquer aux personnes concernées.
     
  •  Ouverture au vécu humain sur le secteur (pas seulement ecclésial).
     
  •  Existence d’un Conseil Pastoral de Secteur selon les termes du précédent synode. Il permet une connaissance des réalités humaines du secteur et par là même une meilleure adhésion de tous au projet pastoral.
     
  •  L’équipe animatrice ne doit pas traiter que des sujets à résoudre au jour le jour, mais prendre de la hauteur et réfléchir à la pastorale correspondant à la communauté dont elle a la charge.
     
  •  Etablir une bonne communication entre l’équipe animatrice et l’équipe pastorale de secteur.

Q Améliorer les liens entre l’équipe animatrice et les autres instances du secteur.
Motion présentée par l’Equipe diocésaine d’animation

Les publics concernés sont tous les membres des équipes animatrices, laïcs et prêtres accompagnateurs, tous les prêtres du secteur, et éventuellement les futurs candidats à cette mission.

On constate une difficulté de vivre ensemble entre prêtre et laïc dans une même équipe et le besoin d’améliorer les relations entre les différentes équipes d’un même secteur.

Q - Commentaires :
Le vivre ensemble est toujours difficile et nécessite de la part de tous un certain renoncement à soi-même (humilité, amour, sens du pardon). Les chrétiens doivent témoigner que cela est possible.

Au cours de nos quelques années de mission, nous avons constaté des difficultés de relation au sein des équipes animatrices. Il semble essentiel qu’il n’y ait pas de prise de pouvoir par un des membres, quel qu’il soit, de l’équipe animatrice. Il faut que chacun trouve sa place selon ses charismes propres.

Il est utile de rappeler que l’équipe animatrice doit travailler avec les autres équipes à la « communion ». Elle n’est pas une équipe qui régit toute la communauté à sa convenance et avec autoritarisme.
Elle se doit de favoriser le développement de tous les mouvements et services et de les soutenir pour un plein épanouissement. Ceci exige un sens de l’ouverture aux autres. La relation doit être un soutien et non une contrainte.

Q - Mise en oeuvre :
  •  Prendre le temps de former une équipe, et non un clan, en faisant un choix judicieux des personnes cooptées (représentation de toutes les tendances de la communauté) et en créant des temps conviviaux.
     
  •  Consacrer du temps à une connaissance mutuelle (ce n’est pas une perte de temps !) approfondie.
     
  •  Faire des formations sur l’écoute, la relation à l’autre, la gestion des conflits, la conduite de réunions.
     
  •  Savoir accepter l’autre, avec ses différences, en le considérant comme son égal. Accepter la critique.
     
  •  Donner à tous des notions de psychologie : au moins la différence entre homme et femme.Apprendre, tout particulièrement, aux prêtres à travailler avec des femmes et leur donner une image réelle de la femme du XXI nième siècle en France !
     
  •  Améliorer la communication entre l’équipe pastorale de secteur et les équipes animatrices : diffusion de certains documents en direct (la rétention d’informations n’est pas source de considération !) aux équipes animatrices et vice versa en choisissant la personne la plus communicante.
     
  •  Inviter occasionnellement sur un sujet la concernant, un membre de l’équipe animatrice à l’équipe pastorale de secteur.
     
  •  Les personnes doivent apprendre à se parler librement sans peur d’être jugées.
     
  •  Rencontre de l’équipe pastorale et des équipes animatrices du secteur au moins une fois par an, et préférentiellement une fois par trimestre pour un partage sur la pastorale du secteur.
     
  •  Apprendre aux prêtres d’autres horizons, la spécificité pastorale du diocèse de l’Essonne, de façon approfondie. Les mettre, si possible, en binôme avec une personne adéquate connaissant bien le diocèse pour qu’ils puissent faire ensemble une relecture de leur action pastorale.
    De même, apprendre aussi aux laïcs à se renseigner sur l’histoire personnelle et les us et coutumes des prêtres avant leur mission diocésaine en Essonne, pour mieux les comprendre.
     
  •  Faire comprendre à tous ce que sont : pouvoir, autorité, service pour une amélioration des relations.
     
  •  Eviter l’esprit de corporatisme, souvent lié à la peur et au repli sur soi, qui bloque la relation.

R Marcher ensemble pour l’aumônerie

Réussir à motiver la communauté pour aider à l’animation des rencontres des jeunes.

R - Commentaires :
Les équipes d’animateurs de l’aumônerie aimeraient améliorer le service qu’elles assurent avec passion pour aider les jeunes à vivre dans la joie, la réflexion et le discernement la construction de leur avenir. Elles aimeraient proposer des projets plus ouverts sur l’extérieur et donc plus vivants pour les jeunes qui ne demandent qu’à « MARCHER ENSEMBLE ». Il leur faut, pour atteindre ce but, réunir plusieurs conditions :
  • Savoir mobiliser des appuis provenant de la communauté et du diocèse pour l’organisation d’actions répondant à leurs objectifs :
     
    •  - emprunt de grandes salles, lieux de rencontres pour de grands groupes,
       
    • - personnes relais de témoins de vie (pompier, personnel soignant, aide aux personnes âgées ou handicapées, ONG, religieux, etc.),
       
    • - pool de personnes susceptibles d’apporter des contributions ponctuelles (faire des photos, des photocopies, du bricolage, aide au transport de jeunes pour des sorties, prêt de matériel de bricolage, etc.).
       
    • - participation de jeunes musiciens (même hors communauté) pour animer rencontres et célébrations.
       
  • Mettre en route de nouveaux animateurs pour « relever » les équipes en place.
     

R - Mise en œuvre :

  • Pour partager leurs préoccupations et objectifs, une réunion de l’ensemble des membres des actuelles équipes d’aumônerie pourrait être organisée avec les responsables de secteur (EPS, EA, CPS, ECS) en vue d’obtenir leur soutien et la mise en place de supports locaux.
     
  • Avec l’appui des responsables de secteur, il sera demandé à l’équipe de communication de lancer une campagne d’information pour le recrutement de futurs animateurs en les assurant du soutien du diocèse (qui offre des formations et une structure d’aide à l’aumônerie).

S Entendre les couples divorcés-remariés

Dans un esprit d’ouverture aux autres, constamment prôné, il faut entendre la supplique des couples divorcés-remariés qui ont besoin d’être clairement accueillis par leurs frères en Eglise et par le clergé.

S - Commentaires :
Les couples divorcés-remariés catholiques témoignent régulièrement de leur grande souffrance. Celle-ci est proportionnelle à leur attachement et à leur engagement personnel vis-à-vis de l’Eglise. Leur non-accès aux sacrements leur fait vivre une culpabilité que nul pardon affiché ne vient tempérer. Ils ne retrouvent pas dans l’attitude de l’Eglise et parfois de leurs frères, la Parole de Jésus « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades ; je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, au repentir » (Lc 5 29-32 ; Mt 9 10-13 ; Mc 2 15-17).
Ces couples sont parfois repliés sur eux-mêmes tant ils ont peur du jugement de leurs frères et sœurs, peur d’être rejetés par l’Eglise et par Dieu.

Par ailleurs des procédures de demandes de nullité de mariage existent mais sont très peu connues.

S - Mise en œuvre :
  • Par les évêques et l’ensemble du clergé, l’Eglise devrait communiquer plus clairement sur l’accueil fait aux couples divorcés-remariés nonobstant leur non-accès aux sacrements.
     
  • Dans le cadre de la motion B « Développement de l’attention locale aux autres par une amélioration et un accroissement des liens de proximité » il nous faut ouvrir la communauté aux couples divorcés-remariés chrétiens, les accueillir, aller vers eux. Cette recommandation sera faite aux équipes qui prendront en charge le maillage et l’animation locale.
     
  • Communiquer plus largement toute information utile relative au Droit Canon en matière de demande de nullité du mariage et en recommander la diffusion auprès des couples concernés.

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